mardi 23 juin 2009

Inspiration

Bonjour,

Voilà comme vous avez pu le voir, je n'ai pas spécialement d'inspiration en ce moment.

Je vais donc faire autre chose, et je reviendrai certainement ici un de ces quatre.

A+ et bon courage.

jeudi 18 juin 2009

Crise de la lingerie



Et oui, les femmes achètent moins de lingerie depuis la crise :

Si le textile est un secteur qui souffre fortement de la crise mondiale, la lingerie semble tout particulièrement fragilisée dans ces temps difficiles. Après les difficultés de l'enseigne Body One, la liquidation de SIL (Société Internationale de Lingerie), le plan social chez La Perla ... C'est maintenant la marque Aubade d’origine française rachetée par le suisse Calida en 2005, qui annonce la suppression de 104 postes sur son site de Saint-Savin dans la Vienne. La pré-production sera en partie re-localisée à Paris. Ceci afin de faire face à la baisse des commandes des multi-marques distribuant la marque.

D'autre part on a appris que Nuits de Satin, spécialiste de la lingerie créateur a été placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce de Paris, elle bénéficie d’une période d’observation de 4 mois.


Source

C'est triste la crise ...

mercredi 17 juin 2009

Message de "la bande de l'hypra gauche"

MANIFESTATION A PARIS
DIMANCHE 21 JUIN
15H00, LES HALLES

Plusieurs appels et affiches ont été réalisés :
- Des comités de soutien aux inculpés de Tarnac, à ceux qui luttent
- Fête de la cagoule

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Des comités de soutien aux inculpés de Tarnac, à ceux qui luttent
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On se bat aujourd’hui, comme hier, comme avant-hier, comme toujours, des
hommes et des femmes se battent, pour leurs droits, pour garder leur
emploi, pour travailler moins ou moins durement, pour des salaires moins
rachitiques ; partout on se bat pour la liberté, pour son hôpital ou
contre la prison, pour trois sous, pour des médicaments, pour l’honneur,
pour les allocations, on se bat pour ses amis, sa soeur, son père, son
frère ou sa mère, pour sauver la recherche, pour l’idée qu’on se fait de
l’éducation ou de la psychiatrie ; pour plus d’avantages, pour moins de
soucis, on se bat pour sa survie, on se bat parce qu’on ne veut pas crever
ou parce que l’on crève de rage, ou bien encore parce que le mépris des
gouvernants et des patrons, des juges et des contrôleurs sociaux, des
cabinets d’études, des experts, des connards patentés et de ceux qui vous
expliquent qu’il faut patienter encore, encaisser un petit peu plus, sous
peine de payer de sa peau – parce que le mépris qu’on nous oppose est si
évident et si insolent, on se bat aussi sans savoir bien pourquoi mais
parce que ça vous tombe dessus ; partout, toujours, on se bat. Les raisons
ne sont pas à discuter, la force qui les habite se charge de leur donner
raison. Mais à coup sûr on se bat aujourd’hui avec plus de sérieux
qu’hier, avec plus de sérieux qu’il y a dix ans, on se bat avec plus de
sérieux qu’on ne l’avait fait depuis longtemps. On n’est moins prêts à se
faire virer, massacrer ou affamer sans conséquence. Quand une
délocalisation comme il y en a tant entraîne la destruction d’une
préfecture (Continental), quand les employés d’ErDF et de GrDF rappellent
par les faits qu’être employé dans les secteurs de l’énergie c’est aussi
être en mesure d’éteindre la machine, quand on sort le canon pour garder
son hôpital (Carhaix), voilà qui est sérieux, voilà qui a le mérite de
rappeler que l’histoire est une puissance dont les hommes peuvent à chaque
instant se ressaisir, au grand dam de ceux qui en sont, temporairement,
les vainqueurs.

A ce sérieux du peuple, et comme en miroir, répond le mépris des
gouvernants et des gestionnaires, leur mépris sans limite, et ceci est
leur forme de sérieux propre, c’est le sérieux des gouvernants. A ce
sérieux du peuple, à ce sérieux qui est plein d’histoire, qui est plein de
l’histoire du peuple, à ce sérieux qui est le retour de l’histoire, les
gouvernants opposent leurs airs de bouffons grimaçants, leurs airs de
courges satisfaites à Saint-Tropez, la nouvelle petite Marie-Antoinette
présente son caniche à la presse, on organise comme de rien des sommets
sur l’immigration, à Vichy bien sûr. Mais cela n’est pas tout. Il faut au
sérieux vacillant de nos petits maîtres une quille, comme en ont les
bateaux, une quille pour ne pas basculer trop fort, à la première vague.
Et cette quille, c’est la peur. Au fait tout simple, au fait très
élémentaire, et de toujours, que des hommes et des femmes se battent, on
invente des noms de croquemitaine. C’est ainsi qu’on produit sur la scène
médiatique les « casseurs », les « bandes » et les « terroristes », les «
jeunes des cités » ou les « clandestins », comme on présentait jadis les «
sorcières » au public avant de les brûler. Par un usage savant et
crapuleux des nomenclatures, le journal de 20h et les discours des
ministres ont rebaptisé, pour les lui rendre étrangères et odieuses, des
techniques de lutte qui ont toujours appartenu au peuple, et notamment au
mouvement ouvrier : il est devenu banal d’appeler une simple grève une «
prise d’otages », on a même essayé récemment de qualifier un sabotage sans
danger « d’attentat terrroriste ». Contre les sorcières, c’est bien connu,
tout est permis. La prison bien sûr, avec ou sans procès, les contrôles
judiciaires exorbitants, qui fixent les lieux d’habitation et les trajets
autorisés, interdisent à l’ami de voir l’ami, au frère de voir la soeur ;
et, quand « l’ennemi intérieur » est suffisamment avéré, par sa mauvaise
naissance par exemple, les vexations infinies, les attaques de la police,
à l’occasion le massacre. Tout ceci, les dénonciations publiques, les
fabriques d’épouvantails, les dispositions pénales et militaires, visent
d’abord à défaire les liens, les liens non-neutres, qu’il y a entre les
êtres, les liens politiques. Les liens ne cessent pas quand on le leur
demande, ils ne connaissent pas de Grenelle,l’amitié est la chair du
politique – ou bien le politique est une insanité. Évidemment, nous avons
besoin de bien plus qu’une manifestation, il nous faut des liens plus
durables et plus joyeux, à la mesure du sérieux de la situation. Mais
cette manifestation-là pourrait être une première rencontre, c’est notre
invitation. Faites comme chez vous.

RENDEZ-VOUS LE 21 JUIN, à 15h - MANIFESTATION
PARIS - RER LES HALLES - Fontaine des innocents

--> http://manifdu21juin.com
--> l'affiche : https://soutien11novembre.org/IMG/jpg/CROCHETA2-2.jpg


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Fête de la cagoule
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Le pouvoir panique. Il se débat, gesticule ; sans hasard, il frappe
aveuglément :
Tarnac, Villiers-le-bel, les séquestrateurs de Caterpillar ou les coupeurs
d’EDF. Les facs bloquées, les profs obstinés, les « casseurs » de
continental, les « terroristes » de l’ultra-gauche, les cheminots «
preneurs d’otage », tellement d’ « exemples ».

Le lynchage médiatique, la police, les gardes-à-vue, les inculpations, les
procès, les amendes, la prison. Ce n’est pas seulement une réponse à tous
ceux qui s’organisent pour survivre et contre-attaquer, c’est aussi un
symptôme :
il n’y a plus que le recourt permanent à la police qui puisse retenir le
pathétique effondrement de cette société.

Le gouvernement craint les cagoules, parce qu’il sait que la révolte n’a
plus de visage. Parce que les bandes sont devenues la forme la plus
élémentaire de solidarité, il met tout en oeuvre pour les atomiser.

Mais ces attaques insistantes pourraient aussi bien devenir une formidable
opportunité. Alors qu’ils rêvent de nous voir seuls, isolés et désarmés,
il est temps, enfin, de nous retrouver.

RENDEZ-VOUS LE 21 JUIN, à 15h - MANIFESTATION
PARIS - RER LES HALLES - Fontaine des innocents

--> http://fetedelacagoule.com
--> https://soutien11novembre.org/IMG/jpg/NOIRA2-2.jpg
--> https://soutien11novembre.org/IMG/jpg/AFFICHEcagpetit-2.jpg


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Note à propos des "pages qui ne marchent pas"
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En cette période de généralisation du contrôle, nous vous proposons en priorité
des liens en httpS, c'est à dire des liens avec des connexions "sécurisées", un
peu comme quand on se connecte à sa banque. Il est possible que votre navigateur
râle en visitant ces sites ; si c’est le cas :
- lisez et suivez les recommandations de cette page [1]
- ou enlevez le S de https et ça devrait aller

Pour aller plus loin, si vous souhaitez anonymiser votre surf, découvrez le
projet Tor [2].

[1] http://wiki.boum.org/Boum/CertificatSSL
[2] http://www.torproject.org

Pierre Faillant de Villemarest



Pierre Faillant de Villemarest est issu d’une famille française dont la mémoire remonte loin dans notre histoire. Il naquit le 10 décembre 1922 à Chalon-sur-Saône.

vendredi 12 juin 2009

11 septembre 2001, témoignages



Voici quelques extrait de ce document fourni par le réseau voltaire, ou l'ont pourra lire 41 témoignages de personnalités haut placée dans la hiérarchie Américaine qui nous donnent leurs points de vu sur le 11 septembre 2001.

> Terrell E. Arnold, MA - Ancien directeur adjoint du contre-terrorisme et de la planification d'urgence, Département d'État américain.

« Les dirigeants à Washington maintiennent les Américains dans l’obsession des événements du 11 Septembre. Nous en sommes au même point qu’au lendemain des attentats pour ce qui est de comprendre comment cela fut accompli, ou par quel ennemi. Ils nous répètent constamment que c'était l'oeuvre d'al-Qaïda, mais ils ne nous en ont toujours pas apporté la moindre preuve.
Ils nous ont donné une version officielle de ce qui s'est passé ce jour-là, mais leur histoire est truffée de contradictions et les faits tangibles à ce moment-là démentent la plus grande partie du compte rendu officiel… La guerre contre le terrorisme, présentée comme une posture de défense de l’après 11 Septembre, est une imposture colossale. »


> Angello Codevilla, PhD - Ancien officier du service Étranger au Département d'État, spécialisé dans les opérations de renseignement en l'Europe de l'Ouest.

« Sept ans après la dernière apparition avérée d'Oussama Ben Laden vivant, il y a plus de preuves qu’Elvis [Presley] est toujours parmi nous. Par conséquent, on peut se demander si le paradigme Oussama Ben Laden, Deus ex machina du terrorisme, et al-Qaïda, le prototype du terrorisme, peuvent n’être que le produit de notre imagination exacerbée, et si l'investissement dans ce paradigme a empêché les organismes de la Sécurité nationale de réfléchir sérieusement aux causes de nos problèmes. Alors, portons un nouveau regard sur les éléments de base. »

> Edward Peck - Ancien coordinateur adjoint des programmes secrets des services de renseignement, au Département d'État.

En octobre 2004, peu après la parution du Rapport de la Commission sur le 11/9, Mr Peck et 100 personnalités américaines ont signé une pétition pressant le Congrès d'effectuer sur le champ une nouvelle enquête sur le 11/9.
Edward Peck
Parmi les signataires figuraient d'anciens officiers supérieurs de la CIA, Raymond McGovern et Melvin Goodman mentionnés ci-dessous, ainsi que trois anciens membres du Département d'État non mentionnés dans cet article : Daniel Ellsberg ; Fred Burks, ancien interprète des Présidents George H.W. Bush et Bill Clinton, ainsi qu'un officier du Service diplomatique à la retraite, Michael Springmann.

> Lieutenant-colonel Karen Kwiatkowski Témoin oculaire au Pentagone et ancien membre du cabinet du directeur de la NSA (Agence de Sécurité Nationale).

« Je crois que la Commission du 11/9 a échoué dans l'examen approfondi du sujet dans sa globalité, échoué à appliquer une rigueur scientifique dans l'appréciation des événements conduisant au 11/9 et sur le 11/9 lui-même, a échoué à produire une synthèse crédible et impartiale de ce qui s'est passé, a échoué à expliquer en détail pourquoi cela s'est produit, et a même échoué à inclure un ensemble de questions en suspend pour de futures recherches. »

> Commandant John M. Newman, PhD, US Army (à la retraite) - Ancien assistant du directeur de la NSA.

« La Commission du 11/9, qui a étudié le comportement de la communauté du renseignement US et des forces de l’ordre dans les détails (peut-être pas si en détail que ça, mais ils l'ont fait), a négligé d’en estimer le travail au cours des semaines après les attentats, afin de déterminer les responsabilités : pas un mot à ce sujet dans le rapport."

Suite des 41 témoignages :

http://www.voltairenet.org/IMG/pdf/41-Americains.pdf

jeudi 11 juin 2009

Grippe aviaire: un mensonge planétaire en phase d'être révélé



Le Dr L. Day, MD., ex-chirurgien en chef du grand hôpital de San Francisco et
professeur en faculté de médecine, déclare :

« Ne vous laissez pas induire en erreur… Le canular de la grippe aviaire n’est pas le premier. Le gouvernement, la médecine officielle et les compagnies pharmaceutiques ont menti au public. Tout cela pour engendrer la peur, le profit et aussi… le carnage ! Ils l’ont fait avec la grippe porcine dans les années 70 et la grippe espagnole provoquée par les vaccinations.
Comme la première guerre mondiale n’a pas duré de longues années, les fabricants de vaccins n’ont pas pu vendre toutes leurs productions. Comme ils cherchaient (et cherchent toujours) essentiellement le profit, ils décidèrent de vendre leurs stocks à la population. C’est ainsi qu’ils ont battu le rappel et lancé la plus grande campagne de vaccinations que les Etats-Unis n’aient jamais connue tout au cours de son histoire. Il n’y avait cependant alors aucune épidémie pour justifier ces mesures. Ils ont alors imaginé, et eu recours à d’autres astuces. Leur propagande prétendait que les soldats qui rentraient de l’étranger étaient atteints de toutes sortes de maladies et que tout un chacun devait se faire un devoir de se faire inoculer tous les vaccins qui étaient alors sur le marché… Une chose est certaine : la grippe espagnole* de 1918 a été provoquée par les vaccinations, par un massif empoisonnement du corps dû aux différents vaccins. » .

Extrait de l’article important du Dr L. DAY qui, entre parenthèses, s’est guérie elle-
même d’un cancer terminal métastasé par les méthodes naturelles, sans chimios, ni
rayons. ( www.drday.com ) :

http://www.goodnewsaboutgod.com/studies/birdflu.htm

*Qui n’a d’espagnole que le nom, et qui a fait 20 à 50 millions de morts (mortelle en 3 jours). En effet, les premiers cas de l'épidémie ont été détectés en Caroline du Sud, et non pas en Chine (et encore moins en Espagne). Cette grippe était donc d'origine états-unienne. Elle est apparue en février 1918 dans des camps militaires aux U.S.A.

Info en pdf : http://www.planetpositive.org/v3/_clients/positif-ftp/doc/infos-positives/Day.pdf

Source : http://www.planetpositive.org/v3/index.php?option=com_content&task=view&id=5635&Itemid=2/

JM Bigard à des c...



Voila du nouveau ! bien jouer M. Bigard ! ahah

http://www.bigard.com/

Ouvrir son esprit



Voici la vision de Loren, quand à son expérience à Auroville.

Merci fleoo pour la vidéo !

vendredi 5 juin 2009

Obama - Homme de paix



Tant que notre relation sera définie par nos différences, cela renforcera ceux qui préconisent la haine plutôt que la paix et qui promeuvent le conflit plutôt que la coopération, qui peut aider nos peuples à atteindre la justice et la prospérité. Ce cycle de méfiance et de discorde doit prendre fin.

— Barack Obama


Samuel Huntington et les adeptes du fameux conflit de civilisations entre l'Occident chrétien et le monde musulman ont dû rester de marbre hier. Barack Obama a parlé de respect mutuel, de dialogue. Il a condamné le recours à la violence et évoqué tous les principaux conflits du moment.

Surtout, il a dressé un véritable éloge de la culture musulmane, de ses apports culturels à l'histoire humaine, de sa participation à la société américaine. Citant le Coran à quatre reprises. Estimant même qu'il est de sa responsabilité de « combattre les préjugés négatifs » sur l'islam. Son entourage annonçait un discours historique. Il l'est.

À l'évidence, dans le sillage de l'interview qu'il a accordée récemment à la chaîne de télévision saoudienne Al-Arabiya, Obama persiste et signe. En parlant directement à la rue arabe, il vise à changer radicalement l'image de l'Amérique dans le monde musulman. La rupture avec Bush est totale. En s'inspirant de l'esprit de la campagne qui l'a mené à la Maison-Blanche, Obama met son identité plurielle au service d'un projet politique ambitieux.

Ainsi, on l'a entendu, hier, dire son identité chrétienne tout en évoquant son père et ses origines musulmanes. Il a redit ses prénoms, Barack et surtout Hussein, que la droite religieuse américaine la plus radicale et les colons israéliens les plus extrémistes prononcent avec haine depuis des mois. À l'adresse des Arabes, Palestiniens et autres, il a condamné la violence comme instrument de lutte et de progrès, en s'appuyant sur le long cheminement des Afro-Américains vers la pleine reconnaissance, consacrée par sa propre élection.

Le désir d'Obama de réconcilier les États-Unis et l'islam était résumé dans cette phrase : « Tant que nos relations seront définies par nos différences, nous donnerons du pouvoir à ceux qui sèment la haine plutôt que la paix. » C'est en cela que les colombes se distinguent des faucons. Ce qui agace probablement Ben Laden, qui n'existe pas sans ennemi. Il n'a pas manqué, d'ailleurs, de sortir de sa grotte à la veille de ce discours.

Cette main tendue aux musulmans apparaîtra bien naïve à nombre d'observateurs. Les bons sentiments d'Obama risquent, dans les prochains mois, de se heurter à la dure réalité des dossiers sensibles de la région. L'Iran, l'Afghanistan, le Pakistan, l'Irak, l'impasse entre Israéliens et Palestiniens. Le président américain a évoqué, un à un, ces écueils. Il a appelé tous les acteurs à la responsabilité et au parler vrai. Il ne pouvait le faire de façon aussi ouverte et globale qu'en début de mandat.

On aurait sans doute tort, cependant, de dissocier les idéaux exposés par Obama, qui l'inscrivent dans l'héritage de Kennedy, de la gestion politique de ces conflits. Car l'alliance du charisme et du pragmatisme n'est pas nouvelle dans la politique étrangère américaine.

Dans les valises du plan Marshall, le jazz, le cinéma et la célèbre boisson pétillante made in USA étaient des instruments non négligeables de diffusion du modèle américain. Bush fit de même dans sa croisade contre l'« axe du mal » et dans la diffusion culturelle de l'identité occidentale. À présent, Obama, qui incarne un multiculturalisme apaisé, joue, lui aussi, cette carte, qu'il considère cruciale pour le maintien du rôle des États-Unis dans le monde. Et pour la paix.

Source : http://www.ledevoir.com/

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Pour ma part, je dis bravo, attendons la suite.

Tiens pour la "touche" comique :

Obama boude-t-il l’hospitalité française ?
Comme prévu, le président américain Barack Obama sera présent lors des cérémonies de commémoration du débarquement du 6 juin 1945. Aucune rencontre à titre privé avec le président Sarkozy n’est au programme du week-end.

Source : http://www.rtlinfo.be/

jeudi 4 juin 2009

Jeux interdits



Autres interprétations toujours aussi justes et précises de Peo Kindgren www.peo-kindgren.com

Alexandre Lagoya

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E-7--7--7--7--5--3--3--2--0--0--3--7--12--12--12--12--10--8-------
B--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0---0---0---0---0---0--0------
G---0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0---0---0---0---0---0--0-----
D-----------------------------------------------------------------
A-----------------------------------------------------------------
E-0--------0--------0--------0--------0-----------0---------------


E-8--7--5--5--7--8--7--8--7--11--8--7--7--5--3--3--2--0--2--2--2--
B--5--5--5--5--5--5--7--7--7---7--7--7--0--0--0--0--0--0--0--0--0-
G---5--5--5--5--5--5--8--8--8---8--8--8--0--0--0--0--0--0--2--2--2
D-----------------------------------------------------------------
A-0--------0---------------------------------------------2--------
E-------------------7--------7---------0--------0-----------------
  Barre to 5th fret / barre to 7th
                         it gets tricky here...
                     Em
E-2--3--2--0--0--0---0-||-4--4--4--4--2--0------------------------
B--0--0--0--0--0--0--0-||--0--0--0--0--0--0-5--4--4--4--3--4------
G---2--2--2--0--0--0-0-||---1--1--1--1--1--1-2--2--2--2--2--2-----
D----------2---------2-||---------------------4--4--4--4--4--4----
A-2-----------2------2-||-------------------2---------------------
E----------------3---0-||-0--------0------------------------------
                   fine                  barre 2nd


E-9--9--9--9--11--9--9--7--7--7--9--11--12--12--12--12--11--10----
B--7--7--7--7---7--7--9--9--9--9--9---9---9---9---9---9---9---9---
G---8--8--8--8---8--8--9--9--9--9--9---9---9---9---9---9---9---9--
D-----------------------------------------------------------------
A-----------------------------------------------------------------
E-7--------7---------0--------0---------0-----------0-------------
  barre 7                          barre bottom 3 to 9
                                   B7 EM        EM      dc al fine
E-9--9--9--9--7--5--4--4--4--4--5--2--0--0--0---0---------------||
B--5--5--5--5--5--5--0--0--0--0--0--0--0--0--0--0---------------||
G---6--6--6--6--6--6--1--1--1--2--2--2--1--1--1-1---------------||
D-------------------------------------2---------2---------------||
A-0--------0-----------------2-----------2------2---------------||
E-------------------0------------------------4--0---------------||


Tablatures gratuites : http://www.broz-reggae-tabs.com/

Une autre version assez spectaculaire de technique par Rossfelder :

Le malaise de notre siècle



Ce film est une véritable oeuvre d’art. Un montage complexe fait d’extraits d’émissions de télévision et d’extraits de films de cinema. On parle de Denis Robert, de Bayrou, en passant par la création des camps de concentration. Cette vidéo touche les inconscients de notre époque, trouble, dérange... Elle est particulièrement dédiée aux esprits les plus ouverts et alertes. Elle contient tout le trouble de ce début de millénaire.

mercredi 3 juin 2009

Média mensonges



Pris dans le vif.

Etre Juif en Iran

Alain Souchon - Foule Sentimentale



Oh la la la vie en rose
Le rose qu'on nous propose
D'avoir les quantités de choses
Qui donnent envie d'autre chose
Aïe, on nous fait croire
Que le bonheur c'est d'avoir
De l'avoir plein nos armoires
Dérisions de nous dérisoires car

Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

Il se dégage
De ces cartons d'emballage
Des gens lavés, hors d'usage
Et tristes et sans aucun avantage

On nous inflige
Des désirs qui nous affligent
On nous prend faut pas déconner dès qu'on est né
Pour des cons alors qu'on est
Des

Foules sentimentales
Avec soif d'idéal
Attirées par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales

Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

On nous Claudia Schieffer
On nous Paul-Loup Sulitzer
Oh le mal qu'on peut nous faire
Et qui ravagea la moukère
Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval

Foule sentimentale
On a soif d'idéal
Attirée par les étoiles, les voiles
Que des choses pas commerciales
Foule sentimentale
Il faut voir comme on nous parle
Comme on nous parle

Jean Robin vs Alain Soral



Jean Robin, connu pour ses positions anti-communautaristes et pour avoir forgé le concept de "judéomanie" (qui devrait le rapprocher de Soral et Dieudo), dénonce les contradictions de la liste de Dieudonné et les travers dans lesquels elle tombe.

---

J'aimerai beaucoup qu'Alain Soral décide de débattre avec Jean Robin !
En effet, moi aussi j'ai lu "jusqu'où va t-on descendre" et je trouve que Soral se couche aujourd'hui devant Gouasmi et un certain communautarisme idéologique qui est loin d'être consensuel.

Moi je vois ça comme Peyo le voyais dans "shtroumpf vert et vert shtroumpf", cette liste et les idées partagée de Dieudo et Soral sont devenue l'image même du dualisme babylonien. Mode de pensé qui divise bien plus qu'il ne rassemble.

A quand un débat Soral Robin?

Merci

vendredi 29 mai 2009

Que faisait B. Madoff le 11 septembre 2001?

Vous vous rappelez ou vous étiez lors que vous avez vu le premier avion se cracher sur le WTC ? Oui forcement ! Et bien regardez cette vidéo fascinante et lourde de sens de Amir Weitmann :



Il serait temps de réouvrir cette enquête !

En attendant, votons pour les listes et les partis qui abordent le sujet du 11 septembre en toute objectivité, ils ne sont pas nombreux à en parler ouvertement !

Je ne dis pas que c'est évident d'aborder un sujet qui touche au cœur de la politique américaine, mais c'est un point capital de stratégie géopolitique qui doit être transparent aux yeux du peuple, étant donné le prix à payer de toutes les lois répressives, à la base liée à cet événement !

Je comprend le poids des responsabilité et du déshonneur, mais il n'est rien comparé à l'emprisonnement des populations et la mort d'humains.

Le pulsar PSR B1509-58 photographié


La nébuleuse générée par le pulsar PSR B1509-58

Un petit et dense objet de seulement vingt kilomètres de diamètre est responsable de cette belle nébuleuse de rayons X qui s'étend sur 150 années-lumière. Au centre de cette image produite par l'observatoire spatial en rayons X Chandra de la NASA se trouve un pulsar très jeune et puissant, connu sous le nom de PSR B1509-58, ou B1509 en abrégé. Le pulsar est une étoile à neutrons en rotation rapide qui rejette de l'énergie dans l'espace autour de lui et crée ainsi des structures complexes et fascinantes, dont une qui ressemble à une grande main cosmique.

Dans cette image, les rayons X de plus basse énergie que Chandra détecte sont en rouge, la gamme moyenne est en vert, et les plus énergétiques sont colorés en bleu. Les astronomes pensent que B1509 est âgé d'environ 1700 ans et est situé à environ 17000 années-lumière de nous.

Les étoiles à neutrons sont créées quand les étoiles massives sont à court de carburant et s'effondrent. Le pulsar B1509 effectue 7 rotations sur lui-même par seconde et libère de l'énergie dans son environnement à un rythme prodigieux, vraisemblablement parce qu'il a un champ magnétique intense à sa surface, estimé pour être 15 000 milliards de fois plus fort que le champ magnétique terrestre.

La combinaison de la rotation rapide et du champ magnétique ultra fort fait de B1509 un des générateurs électromagnétiques les plus puissants dans la galaxie. Ce générateur conduit un vent énergétique d'électrons et d'ions s'échappant de l'étoile à neutrons. Pendant que les électrons se déplacent à travers la nébuleuse magnétisée, ils rayonnent et créent la nébuleuse élaborée vue par Chandra.

Dans les régions les plus intérieures, un faible cercle entoure le pulsar, et marque l'endroit où le vent est rapidement ralenti par la nébuleuse s'étendant lentement. De cette façon, B1509 partage quelques similitudes remarquables avec la célèbre nébuleuse du Crabe. Cependant, la nébuleuse de B1509 est 15 fois plus large que le diamètre de 10 années-lumière de la nébuleuse du Crabe.

Les structures en forme de doigts se prolongent vers le haut, activant apparemment des noeuds de matériel dans un nuage voisin de gaz connu sous le nom de RCW 89. Le transfert d'énergie du vent à ces noeuds les rend lumineux dans les rayons X (les dispositifs orange et rouge vers le haut à droite).

Source: NASA & Gilbert Javaux - PGJ Astronomie
Illustration: NASA/CXC/CfA/P. Slane et al.
* Auteur : Gilbert Javaux - PGJ - http://pagesperso-orange.fr/pgj/ *
Vu sur http://www.newsoftomorrow.org/ et http://www.techno-science.net.

jeudi 28 mai 2009

Julien Coupat libéré



Et bien voilà, 1 jours après avoir posté la lettre de Julien Coupat sur mon blog, la justice à décider de libéré Julien Coupat, et oui, à la tribune libre, nous avons les dents longues !!

Bien entendu je plaisante, mais il est clair que la sortie de l'article du Monde à certainement précipité la libération de JC. Et c'est une bonne chose ! Maintenant il va falloir rendre des comptes Madame Alliot-Marie ! Et dans un premiers temps démissionner suite à cette LOURDE FAUTE IMPARDONNABLE.

Je rappel que l'ont attend toujours la démission également dans une autre affaire de Mme Albanel, suite aux nombreuses collusions avec TF1 et notamment les parties fines saupoudrée de cocaïne. Ahh ont se marre bien au gouvernement, je me rappel de cette phrase de Mme Dati a l'époque sur France 24 "ont va sortir obèse de la chancellerie", y en à qui s'éclatent bien n'empêche.

Voici un article trouvé sur l'express :

Après la remise en liberté de Julien Coupat, soupçonné de sabotages contre les lignes TGV, l'opposition exige des explications sur l'affaire. Le socialiste Arnaud Montebourg réclame la démission de Michèle Alliot-Marie.

"Vide du dossier", "fiasco judiciaire": la gauche a fustigé le gouvernement dans l'affaire Julien Coupat, libéré jeudi, le socialiste Arnaud Montebourg demandant la démission de la ministre de l'Intérieur et les Verts une commission d'enquête parlementaire.


AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG
La minsitre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie, à l'Elysée le 8 avril 2009.


Alors que Nicolas Sarkozy a, à dix jours des Européennes, consacré un long discours à l'insécurité, gauche et Verts ont multiplié les dénonciations de "dérives".

"Sept mois de prison infligés à un innocent pour faire monter une sauce politicienne au goût infect, dans n'importe quel pays démocratique, cela vaut une démission", a lancé le député Montebourg, à propos du cerveau présumé d'un groupe soupçonné de sabotages de lignes TGV.

Pointant une "manipulation" et une "justice d'exception", le Verts Noël Mamère a annoncé la demande imminente d'une commission d'enquête parlementaire. L'affaire, à ses yeux, montre "le vrai visage du sarkozysme".

L'altermondialiste José Bové, tête de liste Europe-Ecologie, accuse également Mme Alliot-Marie d'"une sorte de coup médiatique organisé" pour "essayer de construire une espèce de complot de l'ultragauche".

La riposte du porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a fusé: "instrumentaliser ce qui n'est qu'une étape de l'instruction pour faire croire à l'innocence de Coupat est totalement irresponsable, d'autant que cela n'est fait qu'à des fins électoralistes".

André Vallini, député socialiste et ancien président de la commission Outreau, pressent que "la justice, et le pouvoir qui a tenté de l'instrumentaliser, s'acheminent ensemble vers un fiasco politico-judiciaire".

Présidente du groupe communiste et Parti de gauche au Sénat, Nicole Borvo Cohen-Seat juge également que cette +affaire+ tourne au véritable fiasco".

Bernadette Bourzai, sénatrice PS de Corrèze, où est situé Tarnac, village de Julien Coupat, évoque "le vide du dossier". Deux affaires coexistent à ses yeux: "celle du sabotage des lignes de TGV, sur laquelle la justice aura à se prononcer", et "celle de la longue détention d'un citoyen sous une qualification sans rapport avec le contenu du dossier et de la stigmatisation d'une région".

En mode mineur, l'ex-juge d'instruction Eva Joly, candidate d'Europe-Ecologie aux européennes, conclut, de cette libération, "que les charges ne doivent pas être très lourdes".

Le PS, lui, demande des éclaircissements. "Il faudra bien que le gouvernement s'explique sur les raisons d'un tel acharnement à faire de l'antiterrorisme le prétexte à toutes les dérives, jusqu'à ranger les opinions d'un individu au rang de délit", écrit Pouria Amirashi, secrétaire national aux droits de l'homme.

"Julien Coupat est-il coupable ou le gouvernement a-t-il fait preuve de légèreté, voire de manipulation?", s'interroge ce parti.


Source : l'express.

Aller tous, ensemble pour MAM, et les autres :

HALTE LA LES GUIGNOLS ! ASSUMEZ VOS CONNERIES ----------> DEHORS ! ! !

Orange condamné pour insulte raciale.



Le tribunal de police a aujourd'hui condamné Orange et son directeur de la clientèle à 500 euros d'amende et 8 000 euros de dommages-intérêts, non pour leur Livebox défectueuse, mais pour avoir attribué à un de leurs abonné un mot de passe qualifié par le ministère public de « blessant, insultant et même diffamatoire ».

Confronté à des problèmes de connexion en décembre 2007, Mohamed Zaid avait contacté le service après vente du fournisseur d'accès à plusieurs reprises, sans « jamais s'énerver ». Par le biais d'un email, il s'était alors vu attribuer « salearabe » en guise de nouveau mot de passe. « Cela a été un énorme choc, » avait-il confié à l'AFP après avoir immédiatement porté plainte, ajoutant qu'il trouvait ça « plutôt choquant de la part d'une entreprise comme celle-ci ».

L'opérateur avait tenté de régler discrètement l'affaire à l'amiable, en proposant à M. Zaid la modique somme de 80 euros en plus de 3 mois d'abonnement gratuit. Orange, qui reconnait désormais la faute et estime la condamnation normale, a indiqué à France 3 avoir modifié pour l'occasion le processus d'attribution de mot de passe. Toujours d'après la chaine, « l'auteur des propos racistes n'a jamais pu être identifié ».


Source : neteco.com

Et ce sont ces "gens" la qui sont sensée surveiller les utilisateurs contre le piratage d'après la loi HADOPI/LOPSI ?

Bon sang ça me fait sortir me mes gonds moi. De qui se moque ton !

Du rouge, du blanc et du rosé



http://europeenne2009.com Les vidéos qui marquent la campagne européenne.

Georges Brassens - Quand ont est con



Toujours aussi intemporel, de la véritable musique quantique si je puis dire, merci Georges !

mercredi 27 mai 2009

mardi 26 mai 2009

Julien Coupat



Voici les réponses aux questions que nous avons posées par écrit à Julien Coupat. Mis en examen le 15 novembre 2008 pour "terrorisme" avec huit autres personnes interpellées à Tarnac (Corrèze) et Paris, il est soupçonné d'avoir saboté des caténaires SNCF. Il est le dernier à être toujours incarcéré. (Il a demandé à ce que certains mots soient en italique).

Comment vivez-vous votre détention ?

Très bien merci. Tractions, course à pied, lecture.

Pouvez-nous nous rappeler les circonstances de votre arrestation ?



Une bande de jeunes cagoulés et armés jusqu'aux dents s'est introduite chez nous par effraction. Ils nous ont menacés, menottés, et emmenés non sans avoir préalablement tout fracassé. Ils nous ont enlevés à bord de puissants bolides roulant à plus de 170 km/h en moyenne sur les autoroutes. Dans leurs conversations, revenait souvent un certain M. Marion [ancien patron de la police antiterroriste] dont les exploits virils les amusaient beaucoup comme celui consistant à gifler dans la bonne humeur un de ses collègues au beau milieu d'un pot de départ. Ils nous ont séquestrés pendant quatre jours dans une de leurs "prisons du peuple" en nous assommant de questions où l'absurde le disputait à l'obscène.

Celui qui semblait être le cerveau de l'opération s'excusait vaguement de tout ce cirque expliquant que c'était de la faute des "services", là-haut, où s'agitaient toutes sortes de gens qui nous en voulaient beaucoup. A ce jour, mes ravisseurs courent toujours. Certains faits divers récents attesteraient même qu'ils continuent de sévir en toute impunité.



Les sabotages sur les caténaires SNCF en France ont été revendiqués en Allemagne. Qu'en dites-vous?

Au moment de notre arrestation, la police française est déjà en possession du communiqué qui revendique, outre les sabotages qu'elle voudrait nous attribuer, d'autres attaques survenues simultanément en Allemagne. Ce tract présente de nombreux inconvénients : il est posté depuis Hanovre, rédigé en allemand et envoyé à des journaux d'outre-Rhin exclusivement, mais surtout il ne cadre pas avec la fable médiatique sur notre compte, celle du petit noyau de fanatiques portant l'attaque au cœur de l'Etat en accrochant trois bouts de fer sur des caténaires. On aura, dès lors, bien soin de ne pas trop mentionner ce communiqué, ni dans la procédure, ni dans le mensonge public.

Il est vrai que le sabotage des lignes de train y perd beaucoup de son aura de mystère : il s'agissait simplement de protester contre le transport vers l'Allemagne par voie ferroviaire de déchets nucléaires ultraradioactifs et de dénoncer au passage la grande arnaque de "la crise". Le communiqué se conclut par un très SNCF "nous remercions les voyageurs des trains concernés de leur compréhension". Quel tact, tout de même, chez ces "terroristes"!


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Vous reconnaissez-vous dans les qualifications de "mouvance anarcho-autonome" et d'"ultragauche"?

Laissez-moi reprendre d'un peu haut. Nous vivons actuellement, en France, la fin d'une période de gel historique dont l'acte fondateur fut l'accord passé entre gaullistes et staliniens en 1945 pour désarmer le peuple sous prétexte d'"éviter une guerre civile". Les termes de ce pacte pourraient se formuler ainsi pour faire vite : tandis que la droite renonçait à ses accents ouvertement fascistes, la gauche abandonnait entre soi toute perspective sérieuse de révolution. L'avantage dont joue et jouit, depuis quatre ans, la clique sarkozyste, est d'avoir pris l'initiative, unilatéralement, de rompre ce pacte en renouant "sans complexe" avec les classiques de la réaction pure – sur les fous, la religion, l'Occident, l'Afrique, le travail, l'histoire de France, ou l'identité nationale.

Face à ce pouvoir en guerre qui ose penser stratégiquement et partager le monde en amis, ennemis et quantités négligeables, la gauche reste tétanisée. Elle est trop lâche, trop compromise, et pour tout dire, trop discréditée pour opposer la moindre résistance à un pouvoir qu'elle n'ose pas, elle, traiter en ennemi et qui lui ravit un à un les plus malins d'entre ses éléments. Quant à l'extrême gauche à-la-Besancenot, quels que soient ses scores électoraux, et même sortie de l'état groupusculaire où elle végète depuis toujours, elle n'a pas de perspective plus désirable à offrir que la grisaille soviétique à peine retouchée sur Photoshop. Son destin est de décevoir.

Dans la sphère de la représentation politique, le pouvoir en place n'a donc rien à craindre, de personne. Et ce ne sont certainement pas les bureaucraties syndicales, plus vendues que jamais, qui vont l'importuner, elles qui depuis deux ans dansent avec le gouvernement un ballet si obscène. Dans ces conditions, la seule force qui soit à même de faire pièce au gang sarkozyste, son seul ennemi réel dans ce pays, c'est la rue, la rue et ses vieux penchants révolutionnaires. Elle seule, en fait, dans les émeutes qui ont suivi le second tour du rituel plébiscitaire de mai 2007, a su se hisser un instant à la hauteur de la situation. Elle seule, aux Antilles ou dans les récentes occupations d'entreprises ou de facs, a su faire entendre une autre parole.

Cette analyse sommaire du théâtre des opérations a dû s'imposer assez tôt puisque les renseignements généraux faisaient paraître dès juin 2007, sous la plume de journalistes aux ordres (et notamment dans Le Monde) les premiers articles dévoilant le terrible péril que feraient peser sur toute vie sociale les "anarcho-autonomes". On leur prêtait, pour commencer, l'organisation des émeutes spontanées, qui ont, dans tant de villes, salué le "triomphe électoral" du nouveau président.

Avec cette fable des "anarcho-autonomes", on a dessiné le profil de la menace auquel la ministre de l'intérieur s'est docilement employée, d'arrestations ciblées en rafles médiatiques, à donner un peu de chair et quelques visages. Quand on ne parvient plus à contenir ce qui déborde, on peut encore lui assigner une case et l'y incarcérer. Or celle de "casseur" où se croisent désormais pêle-mêle les ouvriers de Clairoix, les gamins de cités, les étudiants bloqueurs et les manifestants des contre-sommets, certes toujours efficace dans la gestion courante de la pacification sociale, permet de criminaliser des actes, non des existences. Et il est bien dans l'intention du nouveau pouvoir de s'attaquer à l'ennemi, en tant que tel, sans attendre qu'il s'exprime. Telle est la vocation des nouvelles catégories de la répression.

Il importe peu, finalement, qu'il ne se trouve personne en France pour se reconnaître "anarcho-autonome" ni que l'ultra-gauche soit un courant politique qui eut son heure de gloire dans les années 1920 et qui n'a, par la suite, jamais produit autre chose que d'inoffensifs volumes de marxologie. Au reste, la récente fortune du terme "ultragauche" qui a permis à certains journalistes pressés de cataloguer sans coup férir les émeutiers grecs de décembre dernier doit beaucoup au fait que nul ne sache ce que fut l'ultragauche, ni même qu'elle ait jamais existé.

A ce point, et en prévision des débordements qui ne peuvent que se systématiser face aux provocations d'une oligarchie mondiale et française aux abois, l'utilité policière de ces catégories ne devrait bientôt plus souffrir de débats. On ne saurait prédire, cependant, lequel d'"anarcho-autonome" ou d'"ultragauche" emportera finalement les faveurs du Spectacle, afin de reléguer dans l'inexplicable une révolte que tout justifie.

La police vous considère comme le chef d'un groupe sur le point de basculer dans le terrorisme. Qu'en pensez-vous?

Une si pathétique allégation ne peut être le fait que d'un régime sur le point de basculer dans le néant.

Que signifie pour vous le mot terrorisme?

Rien ne permet d'expliquer que le département du renseignement et de la sécurité algérien suspecté d'avoir orchestré, au su de la DST, la vague d'attentats de 1995 ne soit pas classé parmi les organisations terroristes internationales. Rien ne permet d'expliquer non plus la soudaine transmutation du "terroriste" en héros à la Libération, en partenaire fréquentable pour les accords d'Evian, en policier irakien ou en "taliban modéré" de nos jours, au gré des derniers revirements de la doctrine stratégique américaine.


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Rien, sinon la souveraineté. Est souverain, en ce monde, qui désigne le terroriste. Qui refuse d'avoir part à cette souveraineté se gardera bien de répondre à votre question. Qui en convoitera quelques miettes s'exécutera avec promptitude. Qui n'étouffe pas de mauvaise foi trouvera un peu instructif le cas de ces deux ex – "terroristes" devenus l'un premier ministre d'Israël, l'autre président de l'Autorité palestinienne, et ayant tous deux reçus, pour comble, le Prix Nobel de la paix.

Le flou qui entoure la qualification de "terrorisme", l'impossibilité manifeste de le définir ne tiennent pas à quelque provisoire lacune de la législation française : ils sont au principe de cette chose que l'on peut, elle, très bien définir : l'antiterrorisme dont ils forment plutôt la condition de fonctionnement. L'antiterrorisme est une technique de gouvernement qui plonge ses racines dans le vieil art de la contre-insurrection, de la guerre dite "psychologique", pour rester poli.

L'antiterrorisme, contrairement à ce que voudrait insinuer le terme, n'est pas un moyen de lutter contre le terrorisme, c'est la méthode par quoi l'on produit, positivement, l'ennemi politique en tant que terroriste. Il s'agit, par tout un luxe de provocations, d'infiltrations, de surveillance, d'intimidation et de propagande, par toute une science de la manipulation médiatique, de l'"action psychologique", de la fabrication de preuves et de crimes, par la fusion aussi du policier et du judiciaire, d'anéantir la "menace subversive" en associant, au sein de la population, l'ennemi intérieur, l'ennemi politique à l'affect de la terreur.

L'essentiel, dans la guerre moderne, est cette "bataille des cœurs et des esprits" où tous les coups sont permis. Le procédé élémentaire, ici, est invariable : individuer l'ennemi afin de le couper du peuple et de la raison commune, l'exposer sous les atours du monstre, le diffamer, l'humilier publiquement, inciter les plus vils à l'accabler de leurs crachats, les encourager à la haine. "La loi doit être utilisée comme simplement une autre arme dans l'arsenal du gouvernement et dans ce cas ne représente rien de plus qu'une couverture de propagande pour se débarrasser de membres indésirables du public. Pour la meilleure efficacité, il conviendra que les activités des services judiciaires soient liées à l'effort de guerre de la façon la plus discrète possible", conseillait déjà, en 1971, le brigadier Frank Kitson [ancien général de l'armée britannique, théoricien de la guerre contre-insurrectionelle], qui en savait quelque chose.

Une fois n'est pas coutume, dans notre cas, l'antiterrorisme a fait un four. On n'est pas prêt, en France, à se laisser terroriser par nous. La prolongation de ma détention pour une durée "raisonnable" est une petite vengeance bien compréhensible au vu des moyens mobilisés, et de la profondeur de l'échec; comme est compréhensible l'acharnement un peu mesquin des "services", depuis le 11 novembre, à nous prêter par voie de presse les méfaits les plus fantasques, ou à filocher le moindre de nos camarades. Combien cette logique de représailles a d'emprise sur l'institution policière, et sur le petit cœur des juges, voilà ce qu'auront eu le mérite de révéler, ces derniers temps, les arrestations cadencées des "proches de Julien Coupat".

Il faut dire que certains jouent, dans cette affaire, un pan entier de leur lamentable carrière, comme Alain Bauer [criminologue], d'autres le lancement de leurs nouveaux services, comme le pauvre M. Squarcini [directeur central du renseignement intérieur], d'autres encore la crédibilité qu'ils n'ont jamais eue et qu'ils n'auront jamais, comme Michèle Alliot-Marie.

Vous êtes issu d'un milieu très aisé qui aurait pu vous orienter dans une autre direction…

"Il y a de la plèbe dans toutes les classes" (Hegel).

Pourquoi Tarnac?

Allez-y, vous comprendrez. Si vous ne comprenez pas, nul ne pourra vous l'expliquer, je le crains.

Vous définissez-vous comme un intellectuel? Un philosophe ?

La philosophie naît comme deuil bavard de la sagesse originaire. Platon entend déjà la parole d'Héraclite comme échappée d'un monde révolu. A l'heure de l'intellectualité diffuse, on ne voit pas ce qui pourrait spécifier "l'intellectuel", sinon l'étendue du fossé qui sépare, chez lui, la faculté de penser de l'aptitude à vivre. Tristes titres, en vérité, que cela. Mais, pour qui, au juste, faudrait-il se définir?

Etes-vous l'auteur du livre L'insurrection qui vient ?

C'est l'aspect le plus formidable de cette procédure : un livre versé intégralement au dossier d'instruction, des interrogatoires où l'on essaie de vous faire dire que vous vivez comme il est écrit dans L'insurrection qui vient, que vous manifestez comme le préconise L'insurrection qui vient, que vous sabotez des lignes de train pour commémorer le coup d'Etat bolchevique d'octobre 1917, puisqu'il est mentionné dans L'insurrection qui vient, un éditeur convoqué par les services antiterroristes.

De mémoire française, il ne s'était pas vu depuis bien longtemps que le pouvoir prenne peur à cause d'un livre. On avait plutôt coutume de considérer que, tant que les gauchistes étaient occupés à écrire, au moins ils ne faisaient pas la révolution. Les temps changent, assurément. Le sérieux historique revient.

Ce qui fonde l'accusation de terrorisme, nous concernant, c'est le soupçon de la coïncidence d'une pensée et d'une vie; ce qui fait l'association de malfaiteurs, c'est le soupçon que cette coïncidence ne serait pas laissée à l'héroïsme individuel, mais serait l'objet d'une attention commune. Négativement, cela signifie que l'on ne suspecte aucun de ceux qui signent de leur nom tant de farouches critiques du système en place de mettre en pratique la moindre de leurs fermes résolutions; l'injure est de taille. Malheureusement, je ne suis pas l'auteur de L'insurrection qui vient – et toute cette affaire devrait plutôt achever de nous convaincre du caractère essentiellement policier de la fonction auteur.

J'en suis, en revanche, un lecteur. Le relisant, pas plus tard que la semaine dernière, j'ai mieux compris la hargne hystérique que l'on met, en haut lieu, à en pourchasser les auteurs présumés. Le scandale de ce livre, c'est que tout ce qui y figure est rigoureusement, catastrophiquement vrai, et ne cesse de s'avérer chaque jour un peu plus. Car ce qui s'avère, sous les dehors d'une "crise économique", d'un "effondrement de la confiance", d'un "rejet massif des classes dirigeantes", c'est bien la fin d'une civilisation, l'implosion d'un paradigme : celui du gouvernement, qui réglait tout en Occident – le rapport des êtres à eux-mêmes non moins que l'ordre politique, la religion ou l'organisation des entreprises. Il y a, à tous les échelons du présent, une gigantesque perte de maîtrise à quoi aucun maraboutage policier n'offrira de remède.

Ce n'est pas en nous transperçant de peines de prison, de surveillance tatillonne, de contrôles judiciaires, et d'interdictions de communiquer au motif que nous serions les auteurs de ce constat lucide, que l'on fera s'évanouir ce qui est constaté. Le propre des vérités est d'échapper, à peine énoncées, à ceux qui les formulent. Gouvernants, il ne vous aura servi de rien de nous assigner en justice, tout au contraire.

Vous lisez "Surveiller et punir" de Michel Foucault. Cette analyse vous paraît-elle encore pertinente?

La prison est bien le sale petit secret de la société française, la clé, et non la marge des rapports sociaux les plus présentables. Ce qui se concentre ici en un tout compact, ce n'est pas un tas de barbares ensauvagés comme on se plaît à le faire croire, mais bien l'ensemble des disciplines qui trament, au-dehors, l'existence dite "normale". Surveillants, cantine, parties de foot dans la cour, emploi du temps, divisions, camaraderie, baston, laideur des architectures : il faut avoir séjourné en prison pour prendre la pleine mesure de ce que l'école, l'innocente école de la République, contient, par exemple, de carcéral.


Prison de Fresne

Envisagée sous cet angle imprenable, ce n'est pas la prison qui serait un repaire pour les ratés de la société, mais la société présente qui fait l'effet d'une prison ratée. La même organisation de la séparation, la même administration de la misère par le shit, la télé, le sport, et le porno règne partout ailleurs avec certes moins de méthode. Pour finir, ces hauts murs ne dérobent aux regards que cette vérité d'une banalité explosive : ce sont des vies et des âmes en tout point semblables qui se traînent de part et d'autre des barbelés et à cause d'eux.

Si l'on traque avec tant d'avidité les témoignages "de l'intérieur" qui exposeraient enfin les secrets que la prison recèle, c'est pour mieux occulter le secret qu'elle est : celui de votre servitude, à vous qui êtes réputés libres tandis que sa menace pèse invisiblement sur chacun de vos gestes.

Toute l'indignation vertueuse qui entoure la noirceur des geôles françaises et leurs suicides à répétition, toute la grossière contre-propagande de l'administration pénitentiaire qui met en scène pour les caméras des matons dévoués au bien-être du détenu et des directeurs de tôle soucieux du "sens de la peine", bref : tout ce débat sur l'horreur de l'incarcération et la nécessaire humanisation de la détention est vieux comme la prison. Il fait même partie de son efficace, permettant de combiner la terreur qu'elle doit inspirer avec son hypocrite statut de châtiment "civilisé". Le petit système d'espionnage, d'humiliation et de ravage que l'Etat français dispose plus fanatiquement qu'aucun autre en Europe autour du détenu n'est même pas scandaleux. L'Etat le paie chaque jour au centuple dans ses banlieues, et ce n'est de toute évidence qu'un début : la vengeance est l'hygiène de la plèbe.

Mais la plus remarquable imposture du système judiciaro-pénitentiaire consiste certainement à prétendre qu'il serait là pour punir les criminels quand il ne fait que gérer les illégalismes. N'importe quel patron – et pas seulement celui de Total –, n'importe quel président de conseil général – et pas seulement celui des Hauts-de-Seine–, n'importe quel flic sait ce qu'il faut d'illégalismes pour exercer correctement son métier. Le chaos des lois est tel, de nos jours, que l'on fait bien de ne pas trop chercher à les faire respecter et les stups, eux aussi, font bien de seulement réguler le trafic, et non de le réprimer, ce qui serait socialement et politiquement suicidaire.

Le partage ne passe donc pas, comme le voudrait la fiction judiciaire, entre le légal et l'illégal, entre les innocents et les criminels, mais entre les criminels que l'on juge opportun de poursuivre et ceux qu'on laisse en paix comme le requiert la police générale de la société. La race des innocents est éteinte depuis longtemps, et la peine n'est pas à ce à quoi vous condamne la justice : la peine, c'est la justice elle-même, il n'est donc pas question pour mes camarades et moi de "clamer notre innocence", ainsi que la presse s'est rituellement laissée aller à l'écrire, mais de mettre en déroute l'hasardeuse offensive politique que constitue toute cette infecte procédure. Voilà quelques-unes des conclusions auxquelles l'esprit est porté à relire Surveiller et punir depuis la Santé. On ne saurait trop suggérer, au vu de ce que les Foucaliens font, depuis vingt ans, des travaux de Foucault, de les expédier en pension, quelque temps, par ici.

Comment analysez-vous ce qui vous arrive?

Détrompez-vous : ce qui nous arrive, à mes camarades et à moi, vous arrive aussi bien. C'est d'ailleurs, ici, la première mystification du pouvoir : neuf personnes seraient poursuivies dans le cadre d'une procédure judiciaire "d'association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste", et devraient se sentir particulièrement concernées par cette grave accusation. Mais il n'y a pas d'"affaire de Tarnac" pas plus que d'"affaire Coupat", ou d'"affaire Hazan" [éditeur de L'insurrection qui vient]. Ce qu'il y a, c'est une oligarchie vacillante sous tous rapports, et qui devient féroce comme tout pouvoir devient féroce lorsqu'il se sent réellement menacé. Le Prince n'a plus d'autre soutien que la peur qu'il inspire quand sa vue n'excite plus dans le peuple que la haine et le mépris.

Ce qu'il y a, c'est, devant nous, une bifurcation, à la fois historique et métaphysique: soit nous passons d'un paradigme de gouvernement à un paradigme de l'habiter au prix d'une révolte cruelle mais bouleversante, soit nous laissons s'instaurer, à l'échelle planétaire, ce désastre climatisé où coexistent, sous la férule d'une gestion "décomplexée", une élite impériale de citoyens et des masses plébéiennes tenues en marge de tout. Il y a donc, bel et bien, une guerre, une guerre entre les bénéficiaires de la catastrophe et ceux qui se font de la vie une idée moins squelettique. Il ne s'est jamais vu qu'une classe dominante se suicide de bon cœur.

La révolte a des conditions, elle n'a pas de cause. Combien faut-il de ministères de l'Identité nationale, de licenciements à la mode Continental, de rafles de sans-papiers ou d'opposants politiques, de gamins bousillés par la police dans les banlieues, ou de ministres menaçant de priver de diplôme ceux qui osent encore occuper leur fac, pour décider qu'un tel régime, même installé par un plébiscite aux apparences démocratiques, n'a aucun titre à exister et mérite seulement d'être mis à bas ? C'est une affaire de sensibilité.

La servitude est l'intolérable qui peut être infiniment tolérée. Parce que c'est une affaire de sensibilité et que cette sensibilité-là est immédiatement politique (non en ce qu'elle se demande "pour qui vais-je voter ?", mais "mon existence est-elle compatible avec cela ?"), c'est pour le pouvoir une question d'anesthésie à quoi il répond par l'administration de doses sans cesse plus massives de divertissement, de peur et de bêtise. Et là où l'anesthésie n'opère plus, cet ordre qui a réuni contre lui toutes les raisons de se révolter tente de nous en dissuader par une petite terreur ajustée.

Nous ne sommes, mes camarades et moi, qu'une variable de cet ajustement-là. On nous suspecte comme tant d'autres, comme tant de "jeunes", comme tant de "bandes", de nous désolidariser d'un monde qui s'effondre. Sur ce seul point, on ne ment pas. Heureusement, le ramassis d'escrocs, d'imposteurs, d'industriels, de financiers et de filles, toute cette cour de Mazarin sous neuroleptiques, de Louis Napoléon en version Disney, de Fouché du dimanche qui pour l'heure tient le pays, manque du plus élémentaire sens dialectique. Chaque pas qu'ils font vers le contrôle de tout les rapproche de leur perte. Chaque nouvelle "victoire" dont ils se flattent répand un peu plus vastement le désir de les voir à leur tour vaincus. Chaque manœuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En d'autres termes : la situation est excellente. Ce n'est pas le moment de perdre courage.

Propos recueillis par Isabelle Mandraud et Caroline Monnot

Article publié dans Le Monde le 25/05/09

Nigel Farage IND/DEM



Il y a encore des représentants Européens honnêtes !

Enfin une pierre dans l'eau...

Le groupe Indépendance/Démocratie (IND/DEM) a été créé au Parlement européen le 20 juillet 2004 pour réunir des partis eurosceptiques ou euroréalistes. Il était connu auparavant sous le nom de groupe Europe des Démocraties et des Diversités (EDD) et il dispose actuellement de 23 députés.

Wikipedia Groupe Indépendance/Démocratie

samedi 23 mai 2009

Décryptage : Sarkozy et son oeuvre de contrôle du net

Numerama
Guillaume Champeau - publié le Mercredi 20 Mai 2009 à 09h08

"Le président de la République actuel a un plan". C'est la première phrase du livre de François Bayrou, Abus de Pouvoir, et l'on peut la vérifier au moins en ce qui concerne le contrôle du net. Depuis la loi DADVSI où il était président de l'UMP et ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy a déployé son plan pour contrôler le net. Il a commencé à l'appliquer avant-même la loi Hadopi, et prévoit de le parachever avec la Loppsi. Dans cet article exceptionnellement long, Numerama tente un décryptage du net selon Sarkozy.

Petit à petit, les pièces du puzzle s'assemblent et l'image se révèle sous nos yeux. Le projet de loi Création et Internet n'a pas encore été promulgué que déjà le morceau suivant s'apprête à faire son apparition. Projet de loi après projet de loi, décret après décret, nomination après nomination, Nicolas Sarkozy prépare méthodiquement les moyens pour le gouvernement de contrôler Internet... et les internautes.

Lundi, Le Monde a publié un excellent article sur la prochaine loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi, ou Lopsi 2),
qui montre ce que prévoit le nouveau texte commandé par Nicolas Sarkozy : installation de mouchards électroniques sans vérification de leur légalité par les services de l'Etat, légalisation des chevaux de Troie comme mode d'écoute à distance, création d'un super-fichier "Périclès" regroupant de nombreuses données personnelles (numéros de carte grise, permis de conduire, numéros IMEI des téléphones mobiles, factures...), création d'un délit d'usurpation d'identité, pouvoir de géolocaliser les internautes, ...

Sans cesse repoussée, la loi est attendue de pieds fermes par Nicolas Sarkozy. C'est d'ailleurs en partie elle qui a justifié l'obsession du Président à maintenir contre vents et marée la loi Hadopi. Car "le président de la République actuel a un plan". Pour le comprendre, il nous faut accumuler les pièces à conviction. Certaines relèvent très certainement de la paranoïa, d'autres sont véritablement réfléchies par le Président.

Mises bout à bout, elles laissent peu de doute sur la volonté de Nicolas Sarkozy de contrôler le net, aussi bien dans son contenu que dans son infrastructure.

Au commencement, Nicolas Sarkozy voulu devenir Président

Très tôt dans sa carrière politique, Nicolas Sarkozy n'a eu qu'une obsession : devenir président de la République. Et une vision : pour y parvenir, il fallait contrôler les médias. Maire de Neuilly-Sur-Seine, il s'efforce de faire entrer rapidement dans son cercle d'amis proches les Martin Bouygues, Lagardère (père et fils) et autres Dassault qui le conduiront par leur amitié complice au sommet du pouvoir. C'est d'autant plus facile que ces capitaines d'industrie, propriétaires de médias, dépendent pour l'essentiel de leurs revenus des commandes de l'Etat. Entre amis, on sait se rendre des services...

Toute cette énergie de réseautage a été mise au service de son ambition présidentielle. En 2007, c'était la bonne. Première tentative, première victoire. Mais Nicolas Sarkozy a eu chaud. Il avait négligé Internet. A quelques points près, François Bayrou - qui a au contraire beaucoup misé sur Internet pendant la campagne - passait devant Ségolène Royal au premier tour de la Présidentielle, et c'est le leader du MoDem qui se serait retrouvé à l'Elysée.

Il serait faux toutefois de prétendre que Nicolas Sarkozy, qui s'était assuré le soutien du bloggeur Loïc Le Meur (à l'époque le plus influent), s'est aperçu trop tard du pouvoir du net. Fraîchement élu, le président Sarkozy n'avait pas tardé à demander "l'avènement d'un internet civilisé" , prônant une "campagne de civilisation des
nouveaux réseaux". Le coup de Trafalgar du refus de la Constitution européenne par les Français avait montré pour la première fois au monde politique les limites des médias traditionnels face à Internet, où l'opposition au texte européen fut virulente. Les amis de Nicolas Sarkozy dans les grands médias et l'industrie culturelle l'ont très vite convaincu qu'il fallait faire quelque chose. Lui pour conserver le pouvoir, eux pour limiter cette concurrence gênante. C'est Renaud Donnedieu de Vabres (RDDV) qui s'est chargé des basses oeuvres, sous l'oeil attentif de son président de l'UMP et ministre de l'intérieur de l'époque, Nicolas Sarkozy.

DADVSI et HADOPI : les premières pierres vers le filtrage

Derrière les apparences d'une première loi contre le piratage sur Internet, comme l'avait prédit le journaliste américain Dan Gillmor, c'est une alliance à trois qui s'est formée entre le pouvoir politique, le pouvoir médiatique et l'industrie culturelle. A peine la riposte graduée (déjà) adoptée, RDDV avait prévenu que la loi DADVSI "n'est que le premier d'une longue série d'adaptations de notre droit à l'ère numérique", et qu'il comptait bien s'attaquer "un jour au problème de la presse et de l'Internet". C'était en 2006.

Affaibli par la débâcle de DADVSI, le ministre de la Culture n'a pas eu le temps de mettre son projet en application. Mais l'idée d'accorder un label à la presse professionnelle en ligne et de doter les sites de presse d'un statut particulier opposé aux blogs était née. Nicolas Sarkozy l'a mise en application cette année. Le tout en permettant à la vieille presse papier de bénéficier par ailleurs de substantielles aides de l'Etat, contraires à la libre concurrence, pour investir le net.

Avec la loi Hadopi, qu'il a maintenu jusqu'à mettre en péril la cohésion du groupe UMP, le chef de l'Etat a réussi à imposer à tous les foyers français l'installation d'un "logiciel de sécurisation", qui, sous la forme d'un mouchard, aura pour but de filtrer les sites internet et certains logiciels. Soit de manière franche, en bloquant l'accès à des contenus ou des protocoles. Soit de manière plus sournoise, en mettant
en place un système qui met en avant les sites labellisés par l'Hadopi ou par les ministères compétents, pour mieux discréditer les autres. Les sites de presse professionnels feront bien sûr partis un jour des sites labellisés, tandis que la multitude de blogs ou de sites édités par des journalistes non professionnels verront leur crédibilité mise en doute. Pour le moment on ne sait rien du périmètre des caractéristiques imposées par l'Etat aux logiciels de sécurisation, et c'est bien là sujet d'inquiétudes. Il suffira d'étendre par décret la liste des fonctionnalités exigées pour que la censure se fasse de plus en plus large et précise, hors du contrôle du législateur ou du juge.

LOPPSI : le filtrage imposé aux FAI

Si elle prévoit la création de ce logiciel de sécurisation, et suggère fortement son installation, la loi Hadopi ne fait cependant pas de son installation une obligation. Le risque d'inconstitutionnalité serait trop fort. Il faut donc compléter le tableau, en organisant un filtrage au niveau de l'infrastructure du réseau. C'est le rôle de la loi Loppsi, chapeautée par Michèle Alliot-Marie.

Entre autres choses, la Loppsi va imposer aux FAI une obligation de filtrage de résultat. Ils auront le devoir de bloquer l'accès à des sites dont la liste sera déterminée par l'administration, sous le secret. Ce qui n'est pas sans poser d'énormes problèmes dans les quelques pays qui ont déjà mis en place cette idée. Là aussi, une fois mis le pied dans la porte, sous prétexte de lutter contre la pédophilie (une tentation du pathos contre laquelle il faut résister), il suffira d'étendre la liste des exceptions qui donnent droit au filtrage. Ici pour les maisons de disques victimes de piratage, là pour les sites de presse suspectés de diffamation, ou pour les sites de jeux d'argent qui ne payent pas leurs impôts en France. La liste n'aura de limites que l'imagination et l'audace des gouvernants.

Encore faut-il que ces idées de contrôle du net puissent se mettre en place sur le terrain, ce qui nécessite des hommes et des femmes peu regardants. C'est dans cet art que Nicolas Sarkozy excelle le plus.

Le choix des hommes, le triomphe des idées

Dès 2006, Nicolas Sarkozy a compris qu'il aura besoin de verrouiller son gouvernement et les télécoms pour mettre en place son plan de contrôle d'internet. Christine Boutin, qui avait été une farouche et convaincante opposante à la loi DADVSI fin 2005 (au point de faire basculer le vote de certains députés UMP pour la licence globale), et qui avait défendu l'idée d'un internet libre, s'est ensuite mue dans un silence confondant à la reprise des débats en mars 2006. En échange, et entre temps, elle a reçu la promesse de Nicolas Sarkozy d'entrer au gouvernement après les élections présidentielles si elle mettait sa langue dans sa poche. Les deux ont tenu parole.

Président de la République, Nicolas Sarkozy a ainsi composé son gouvernement de manière à accomplir son oeuvre sans opposition interne. Nadine Morano à la Famille, et Michèle Alliot-Marie à l'Intérieur, n'ont pas eu besoin de forcer leur nature pour prêcher la censure de certains sites Internet ou le filtrage des sites
pédophiles ou terroristes. Porte-parole de l'UMP, pilotée par l'Elysée, le lobbyiste Frédéric Lefebvre ne passe plus une semaine sans se confondre en invectives contre Internet, et réclamer le filtrage.

En plaçant l'ex-socialiste Eric Besson au numérique, Sarkozy pensait peut-être aussi paralyser les critiques à la fois de son propre camp et de l'opposition, tout en s'assurant le soutien d'un homme qui a troqué ses convictions pour son ambition. En le remplaçant par Nathalie Kosciusko-Morizet, plus rebelle, Sarkozy a pris un risque. Mais il fait aussi un pari. Celui que son frère Pierre Kosciusko-Morizet, président des deux plus gros lobbys français du numérique hostiles au filtrage, serait moins audible dans son opposition si sa soeur est systématiquement suspectée de collusion lorsqu'elle défend le même point de vue. Ce qui n'a pas manqué lorsque PKM a prêché, dans le vide, un moratoire sur la loi Hadopi.

Il a fallu aussi convaincre dans les télécoms. Free, à la nature frondeuse, reste le plus difficile à manipuler pour Nicolas Sarkozy. Il a toutefois trouvé une arme : la quatrième licence 3G. L'opérateur sait qu'elle va être rapidement indispensable pour continuer à concurrencer Bouygues,
SFR et Orange, qui peuvent tous proposer des offres regroupant ADSL et mobile. Mais elle est dépendante de la volonté du gouvernement. Très rapidement, Christine Albanel a fait comprendre à Free qu'il devrait être obéissant pour espérer accéder à la fameuse licence. Depuis, le dossier ne cesse d'être repoussé sous des prétextes fumeux, et Free a mis de l'eau dans son vin contre Hadopi et contre le filtrage, dans l'espoir de ne pas hypothéquer ses chances d'avoir accès à la téléphonie mobile.

Pis, Nicolas Sarkozy a fait nommer numéro deux de France Telecom Stéphane Richard, le directeur de cabinet de Christine Lagarde, qui ne compte "que des amis" dans la commission qui déterminera le prix de la quatrième licence 3G. L'homme aura également pour mission de mettre en oeuvre le filtrage chez Orange, qu'il dirigera d'ici deux ans.

Le contrôle des institutions ayant leur mot à dire sur le filtrage

Enfin, Nicolas Sarkozy s'est également assuré de contrôler les institutions qui pourraient lui faire de l'ombre. La CNIL, qui s'est opposée à l'Hadopi, n'aura pas le droit de siéger au sein de la haute autorité. Les amendements le proposant ont été refusés. Elle n'a pas non plus eu le droit de publier son avis contre la loi Hadopi, et les deux députés commissaires de la CNIL, tous les deux membres de l'UMP, ont voté pour la loi. L'un des deux, Philippe Gosselin, a même été un farouche défenseur de la loi à l'Assemblée, et sans doute au sein de l'institution. Dans son dernier rapport annuel, la CNIL a dénoncé l'omerta imposée par le gouvernement, et son manque d'indépendance, notamment financière.

Plus directement, Nicolas Sarkozy a également évincé l'autorité de régulation des télécommunications (Arcep) des études sur le filtrage, auquel elle était hostile. Redoutant que l'autorité ne reste trop à l'écoute des professionnels des télécoms et des internautes, le président de la République a récemment mis à la tête de l'Arcep
Jean-Ludovic Silicani, l'ancien président du Conseil de la propriété littéraire et artistique (CSPLA). Un homme notoirement favorable au filtrage et à la lutte contre le P2P. Le CSPLA, rattaché au ministère de la Culture, compte par ailleurs parmi ses membres le Professeur Sirenelli, à qui le gouvernement confie quasiment toutes les missions juridiques liées au filtrage depuis quatre ans, avec un résultat certain.

Finalement, c'est au niveau européen que Nicolas Sarkozy compte ses plus forts adversaires. Il a entamé un bras de fer avec le Parlement Européen sur l'amendement Bono, et exerce un lobbying intense sur les Etats membres pour qu'ils refusent de marquer dans le marbre le principe du respect de la neutralité du net, contraire au filtrage. Il peut compter sur le soutien de Silvio Berlusconi, propriétaire de médias, qui met en place exactement le même plan en Italie. Mais il redoute l'opposition des députés européens.

D'où l'importance des élections européennes du 7 juin prochain. De leur résultat dépendera peut-être la réussite ou l'échec du plan mis en place par Nicolas Sarkozy.

Article trouvé sur : http://pouvoiretpsychopathie.hautefort.com

Source : Numerama

Autre lien indispensable : http://www.loppsi.fr/

Bilderberg 2009 - Communiqué de presse

Le communiqué officiel que le Groupe de Bilderberg a envoyé par fax à quelques journalistes choisis... et que certains on refaxé à des personnes moins choisies :-)
(Texte original en anglais)

Bilderberg Meetings
P.O. Box 3017
2301 DA LEINDEN
The Netherlands
Date: 19 mai 2009

COMMUNIQUÉ DE PRESSE BILDERBERG MEETINGS
17 mai 2009

Le 57è Bilderberg Meeting se tiendra à Vouliagmeni, en Grèce, du 14 au 17 mai 2009. La conférence traitera principalement de la crise financière, des gouvernements et du marché, du rôle des institutions, des économies de marché et des démocraties, de l'Irak et de l'Afghanistan, des Etats-Unis et du monde, du cyber-terrorisme, des nouveaux impérialismes, du protectionisme, et des défis post-Kyoto. Environ 130 participants sont

David Rockefeller, grand banquier, fondateur de la Chase Manhattan Bank, co fondateur du Groupe de Bilderberg, fondateur du CFR et de la Commission trilatérale
attendus dont les deux tiers viennent d'Europe et les autres d'Amérique du Nord. Environ un tiers d'entre eux viennent de la politique et des gouvernements, et les deux tiers viennent de la finance, de l'industrie, des services, de l'éducation et des communications. Le meeting est privé afin d'encourager les discussions franches et ouvertes.

Le Bilderberg tient son nom de l'hôtel en Hollande où s'est tenu le premier meeting, en mai 1954. Ce meeting pionnier pris forme autour de la préoccupation exprimée par des citoyens leaders des deux cotés de l'Atlantique, alors que l'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord travaillaient ensemble aussi étroitement que possible sur les problèmes communs d'importance critique. Il fut ressenti que des discussions régulières et "off the record" pourraient aider à une meilleure compréhension des forces complexes et des tendances majeures affectant les nations occidentales dans la difficile période de l'après-guerre.

La Guerre Froide est maintenant terminée. Mais à presque tous les égards, il y a davantage, pas moins, de problèmes communs - du commerce à l'emploi, de la politique monétaire à l'investissement, des défis écologiques à la tâche de promouvoir la sécurité internationale. Il est difficile de penser à n'importe quelle question aussi bien en Europe qu'en Amérique du Nord pour lesquelles des solutions multilatérales n'auraient pas (...) [ligne manquante sur le fax]

Ce qui est unique à propos du Bilderberg en tant que forum est le large éventail de citoyens leaders qui sont rassemblés pour environ trois jours de discussions informelles et "off the record" à propos de thèmes liés aux préoccupations présentes, en particulier dans le domaine des affaires étrangères et de l'économie internationale. Le sentiment fort parmi les participants qu'au vu des différentes attitudes et expériences des nations occidentales, il demeure un besoin clair de développer encore plus loin une compréhension qui intègre ces préoccupations. Le caractère privé du meeting n'a pas d'autre propos que de permettre aux participants de parler librement et avec l'esprit ouvert.

En résumé, Le Bilderberg est un forum international petit, flexible, informel et "off the record" dans lequel différents points de vue peuvent être exprimées et la compréhension mutuelle améliorée.

La seule activité du Bilderberg est cette Conférence annuelle. Durant le meeting, aucune conclusion n'est atteinte, aucune recommandation n'est faite, et aucune déclaration politique n'est formulée. Les noms des participants sont rendus disponibles à la presse. Les participants sont choisis en fonction de leur expérience, leur connaissance, et leur statut; tous les participants assistent au Bilderberg dans un cadre privé et non officiel.


Source de l'article blog.syti.net Bilderberg 2009 - Communiqué officiel

Autre article intéressant avec la liste des participants 2009, et un diagramme en toile d'araignée avec les differentes interactions et rencontre possibles que peuvent alors envisager les convives lors de ces petites réunions.

Bilderberg 2009 - Liste des participants





Souvenir souvenir ... Sacré Devedjan ... Quel acteur ...

vendredi 22 mai 2009

Newropeans 2009









http://www.newropeans2009.com/France/

Exigeons, la vérité sur le SIDA



Pour ceux et celles qui veulent connaitre les origines du sida, je vous conseil cette vidéo, à regarder à TÊTE REPOSÉE, pas comme moi un lundi soir avant d'aller me coucher...

A savoir, l'utilisation de milliers de singes macaques opéré vivant pour retirer leur foie afin de crée le vaccin anti polio de l'époque.

Les scientifiques se livrait alors à une guerre intestine, de celui qui réussira le meilleur vaccin le plus rapidement possible afin de traiter les patiens occidentaux dans les meilleurs conditions.

Ils ont donc utilisé également du chimpanzé, qui possédait chez certains sujets, une dégénérescence virale appelée VIS, ou syndrome immunodeficient du singe infectai déjà de nombreux primates. Et bien entendu, des populations dociles et convaincue.

Cette maladie était connue à l'époque, mais les réactions chimique liée au conditions de développement du virus de la polio dans les cellules de foie extraites des chimpanzé vivants réagissait très bien au test, voir même mieux que chez les autres races de singes. Et la contagion de ce virus du singe à l'homme était encore méconnue.

Ils ont alors massacré des centaines de chimpanzé (ce qu'ils réfutent aujourd'hui malgré les preuves), et ils ont participé à la mutation du virus VIS en VIH, en essayant de crée le nouveau vaccin anti polio le plus rapidement possible et sans prendre toutes les précautions et sans aucunes rigueurs sanitaire, à la manières des savants fous.

Ils ont donc embauché des habitants locaux pour leurs servir d'infirmier et les chefs Africains de promoteurs aux yeux du peuple, ils ont utilisé les Pigmés pour chasser les nombreux chimpanzé afin d'en extraire le foie vivant et en jetant les singes encore vivant dans leur tombe, par centaines de milliers, et tout cela pour "la bonne cause".
Les africains ont forcement aider les yeux fermé les "Occidentaux" bienfaiteurs qui venait les aidés.

Quelques semaines plus tard, les premiers cas déclaré de VIH apparaissent dans la région ou les vaccinations ont été effectuée.

Le reportage ne dit pas qu'ils ont inventé le sida, ils ont vraisemblablement par leur maladresse et leur hâte, provoqué une mutation du virus VIS du singe en virus humain, simplement en effectuant un test grandeur nature sur des populations qui ne viendront pas se plaindre, ont connait la suite.

Aujourd'hui, les autorités scientifiques refusent d'ouvrir le débat sur les véritables origines de ce virus, qui vient tout simplement pour moi, de cette course folle qui régnait dans le domaine scientifique à l'époque, aux protocoles expérimentaux qui manquai lourdement de rigueur, et qui ont imposer un vaccin non officiel sur les populations en leurs mentant sur l'efficacité et surtout la fiabilité du produit injecté.

Ces chercheurs ont menti sur la fiabilité du produit, et ont clairement profité de la situation pour faire des tests grandeur nature sur des populations dociles.

Résultat, des millions de personnes infectées partout dans le monde, des millions de morts, des milliers de singes torturé, jusqu'à aujourd'hui, l'apparition d'un nouveau virus, H1N1, qui provient des oiseaux, du cochon ... etc etc etc

Il serait temps que les grands "organismes internationaux", ici je parle du "lobby pharmaceutique" et autres groupement mondiaux scientifiques, assume leur responsabilisées en matière de transparence sur ce genre de dossiers.

Si erreur il y a eu, elle doit être connue des populations, de quelque manière que ce soit, avec le temps que cela doit prendre, mais il n'est pas acceptable de faire un black out sur ce sujet qui est un fléo de notre temps, et qui ne doit pas se reproduire !

Je demande également la même transparence concernant les sociétés biologiques qui se disputent le marché au Mexique en ce moment, d'apporter toute les informations nécessaire et l'accès total des dossiers et des informations aux peuple Français, Européen et mondial sur le dossier H1N1 et autres grippes tueuses.

Car les banquiers, commerçants et gouvernements qui gèrent actuellement cet état de crise mondiale tant biologique, guerrière que financière, ne me paraissent pas être les personnes les plus responsables aux yeux de l'humanité toute entière pour avoir envie de leur confier ma vie, celle de mes proches et le sort de toute l'humanité.