
Avez vous déjà entendu parlez des CDS ? Crédit Default Swap, crée en 1990 par la firme JP Morgan (je vous laisse vous renseigner sur JP Morgan), est une assurance mis au point pour préserver les intérêts des banques en cas de faillite d'un particulier à qui elle aurait fourni des fonds.
Imaginons une banque qui a fait un crédit à un particulier pour une création d'entreprise et que cette entreprise fait faillite, la banque préteuse perd donc tout, au même titre que le particulier (en simplifiant).
Alors les CDS sont apparu, pour permettre aux banques, de souscrire une assurance a une autre banque, ce qu'on appel un Crédit Default Swap, c'est a dire une garantie de remboursement de la part de la banque d'assurance à la banque préteuse en cas de faillite de l'emprunteur entrepreneur.
Seulement ce schéma est biaisé, et risque de faire couler toute l'économie mondiale !
En effet, pour l'exemple, Lehman Brother (banque préteuse) qui avait souscrit des CDS à la banque AIG, est tombée en faillite à cause de nombreux emprunts non remboursable. Du coup, effet domino, la banque AIG a également fait faillite à cause des fameux crédits CDS qu'elle avait accorder massivement à Lehman Brother (sensé être une banque hors de danger).
Depuis 1990, toutes les banques, ont plus ou moins souscrit à ce type de crédits, ce qui soulève aujourd'hui d'énorme problème avec la crise économique, l'effet en chaine étant complètement d'actualité vu la récession, et pouvant avoir des conséquences dramatiques pour le système financier actuel.
Comme vu dans Le Monde le 30 Septembre 2008 :
"Le marché américain des CDS se monte à 62 000 milliards de dollars, chiffre proche du total des dépôts bancaires à l'échelle de la planète"
"Le marché des CDS n'est pas régulé : les transactions s'y font de gré à gré et nulle instance ne s'assure que le parieur dispose des fonds nécessaires ni que le montant global des contrats ou la qualité des intervenants soient rendus publics."
"Personne ne semble s'être avisé que l'imbrication des firmes dans un écheveau de paris faits par les unes sur les autres constitue le meilleur moyen de transmettre la peste de l'insolvabilité de l'une d'elles, communiquant à l'ensemble la fragilité de son maillon le plus faible... Certes, les autorités ont exercé une aimable pression sur les intervenants pour qu'ils pourvoient les CDS d'un marché organisé, centré sur une chambre de compensation mettant les parties en présence, collectant les marges servant de provisions sur les opérations et réconciliant les positions en fin de journée. Mais chacun a bien entendu été pris de court par les événements récents.
Le risque que font courir les CDS est trop élevé pour qu'on les laisse persister. La mesure prise le 22 septembre par David Paterson, le gouverneur de l'Etat de New York, d'accorder le statut d'assurance aux CDS qui couvrent un risque réel, va dans la bonne direction. Mais il faut aller beaucoup plus loin : d'ici à ce qu'un marché organisé puisse être mis en place, un moratoire permettrait d'examiner les conditions à remplir pour que les CDS puissent être relancés sans générer un danger systémique. Et si ces conditions ne peuvent être réunies, il conviendrait de transformer ce moratoire en interdiction permanente. Tant que les autorités n'auront pas réglé la question des CDS, l'affirmation selon laquelle toutes les mesures sont prises pour résoudre la crise ne sera tout simplement pas sérieuse. "
Remerciement à Sylvain Timsit pour les informations.
Ha! quand l'argent disparaitra !
RépondreSupprimerL'économie du don et du bénévolat !
On y viendra !
Les généreux seront les nouveaux riches.